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Santé et sécurité L’ambassade de France au Népal

L’ambassade de France au Népal dispose de capacités limitées pour venir en aide aux Français en cas de crise. Il est rappelé que les Français en voyage sont responsables de leur propre sécurité. Ils sont invités à s’assurer qu’ils disposent de moyens nécessaires en cas de difficultés, notamment : vérifier les termes des contrats d’assurance et s’assurer de disposer des moyens financiers nécessaires pour couvrir d’éventuels frais d’hospitalisation ou d’évacuation.

L’ambassade ne délivre pas de titres d’identité et de voyage. En cas de perte de passeport, elle pourra néanmoins émettre un laissez-passer (voir justificatifs demandés et tarifs sur le site Internet de l’ambassade – rubrique perte de passeport/laissez-passer). Ce titre d’urgence permet uniquement de se rendre en France, où ce titre pourra être renouvelé. La section consulaire de l’ambassade de France en Inde est compétente pour toutes les autres démarches administratives concernant les Français résidents ou de passage au Népal (site de l’ambassade de France en Inde).

En cas d’urgence pendant les heures de bureau, l’ambassade de France au Népal peut être jointe au +977 1 441 2332. En cas d’urgence en dehors de ces horaires, veuillez appeler le numéro de téléphone de permanence : +977 980 101 7201.

Santé : Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Il est conseillé de consulter suffisamment longtemps avant la date de départ, pour permettre le cas échéant les rappels de vaccins.

Il est également nécessaire de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et ceux de rapatriement sanitaire.

Frais d’hospitalisation et dépenses de santé : Afin de faire face aux frais d’hospitalisation, et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevées à l’étranger, notamment auprès des établissements privés qui offrent parfois des services plus adaptés, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement). Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, vous vous exposez au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.

Recommandations pour votre santé : Consultez si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de votre état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.

Les excursions et randonnées en altitude doivent faire l’objet d’un avis médical spécialisé avant le départ. La haute altitude est déconseillée pour les enfants âgés de moins de 7 ans ; des antécédents cardiaques, pulmonaires, neurologiques ou rénaux constituent une contre-indication, tout comme une grossesse.

Constituez votre pharmacie personnelle en conséquence et emportez dans vos bagages les médicaments nécessaires ; ne consommez jamais des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).

Vaccinations : Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées : assurez-vous d’être à jour dans vos vaccinations habituelles mais aussi liées à toutes les zones géographiques visitées.

Ainsi, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée en incluant rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.

Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.

Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.

La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Enfin, pour des séjours en zone rurale, une vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire, notamment pendant la saison des pluies dans la zone concernée (Téraï). Outre la vaccination, cette maladie virale étant transmise par les piqûres de moustiques, il est nécessaire de recourir à des mesures de protection contre les moustiques.

Paludisme : Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques dans le Téraï durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après). Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé. Pendant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Quelques règles simples : Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;

Tenez-vous à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;

N’approchez pas les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne caressez pas les animaux que vous rencontrez ;

Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque à deux-roues) ;

Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.

Mal des montagnes : Dans l’Himalaya, la plupart des itinéraires de trek impliquent plusieurs jours en haute altitude, où le mal des montagnes peut frapper.

Le mal des montagnes peut être bénin ou mortel. Informez-vous et apprenez à en reconnaître les symptômes : le mal des montagnes peut se manifester par des troubles respiratoires (essoufflement) et/ou neurologiques (maux de tête, nausées, vomissements, troubles du sommeil) pouvant survenir au-delà de 3 000 mètres d’altitude. A un stade plus avancé, ces manifestations peuvent s’aggraver et parfois conduire au décès.

L’identification des symptômes du mal des montagnes peut être difficile : il est essentiel de communiquer en permanence, sans restriction, sur son état physique. De surcroît, les capacités de réflexion et d’action d’une victime du mal aigu des montagnes peuvent être altérées : il faut alors, dans la mesure du possible, forcer cette personne à redescendre.

Dès qu’un cas grave est soupçonné, la descente immédiate aussi bas que possible (et au minimum en dessous de 4 000 m) est impérative.

Toute personne, quelle que soit sa condition physique, peut être concernée par le mal des montagnes. Une adaptation progressive à la haute altitude est nécessaire pour prévenir ce risque. La prévention du mal des montagnes repose sur des règles essentielles :

Respecter une ascension lente et progressive plutôt que de prendre des médicaments censés éviter le mal aigu des montagnes (pas plus de 400m de dénivelé positif entre deux nuits consécutives à partir de 2 500m) et bien s’hydrater.

En cas de symptômes de mal des montagnes, arrêter l’ascension.

Si les symptômes persistent ou empirent, redescendre, même de nuit.

Ne jamais abandonner seul un camarade malade.

L’Himalayan Rescue Association dispose de centres médicaux destinés à soigner le mal des montagnes à Pheriche, dans le Khumbu, et à Manang, dans les Annapurna. Elle peut également organiser des expéditions de secours.